BIENVENUE CHEZ "LES GUEURLETS D'AU POUETOU".
GROUPE FOLKLORIQUE NIORTAIS.
Notre objectif est de faire revivre des ambiances folkloriques dans notre région pour les plus anciens et également de faire découvrir ce patrimoine aux plus jeunes.
Pour celà nous effectuons des danses pour les maisons de retraites et nous participons égalements aux fêtes folkloriques.
Le Gueurlet : en patois, c'est le p'tit grillon de nos campagnes.
lundi 30 juillet 2012
diaporama en musique en Gâtine
J'ai trouvé ce diaporama en musique, je voulais vous le faire partager.
Vous y verrez des cartes postales, de communes et de paysannes en costumes.
vendredi 27 juillet 2012
Danses poitevines & maraîchines.
Danses poitevines et maraîchines : une
réputation traversant les siècles.
|
(D’après « La tradition en Poitou et en Charentes », paru en 1897)
Publié le jeudi 19 janvier 2012.
La réputation des Poitevins comme danseurs est sans doute antérieure au XIIIe siècle, et quatre siècles plus tard, ils n’avaient pas dérogé, représentant la France dans le ballet des nations, divertissement donné à la suite du Bourgeois gentilhomme de Molière. Quant aux danses du Marais, leur cachet d’originalité piquante frappe tous les voyageurs.
Au XIIIe siècle, le recueil de proverbes appelé le Dit de l’apostoile mentionne : Li meillor sailléor en Poictou. Au XVe siècle, des villageois amenés dans la province font diversion par leurs joyeuses gambades à la sombre mélancolie du prisonnier volontaire de Plessis-lès-Tours, le roi Louis XI.
Le hautbois du Poitou, dont il est parlé maintes fois dans les anciens auteurs, était le plus souvent employé avec les cornemuses. On désignait sous ce nom de hautbois toute une série d’instruments ; cette famille, puisque telle est l’expression consacrée, a été figurée par le Père Mersenne dans son Harmonie universelle (1636). Le dessus chantait avec les cornemuses, et souvent le chalumeau de ces derniers instruments était fait avec un soprano et un ténor de hautbois du Poitou (Henri Lavoix). Mais nous n’en avons pas fini avec la danse. En 1565, Claude Gouffier. seigneur d’Oiron, donne à la cour, pendant le voyage de Charles IX à travers la France, le spectacle de nos divertissements agrestes, et le roi prend un tel plaisir aux branles du Poitou qu’il demeure trois jours au château de son grand écuyer. Ce branle du Poitou jouissait dune telle vogue qu’on le voit noté quelques années plus tard dans l’Orchésographie du Langrois Thoinot Arbeau (anagramme de Jean Tabourot), imprimée en 1588. Cette passion des Poitevins pour la danse éveilla sans doute chez eux le sentiment musical. Un recueil rarissime intitulé : Airs de cour comprenans le trésor des trésors, la fleur des fleurs et eslite des chansons amoureuses extraictes des oeuvres non encore cy-devant mises en lumière des plus fameux et renommez poètes de ce siècle, a été imprimé à Poitiers, par Pierre Brossardeu, 1607. Ces recueils voyaient ordinairement le jour à Paris ; la publication faite à Poitiers est l’indice certain d’un mouvement artistique dont la province offre alors peu d’exemples. Et Lambert, « qui plus est », naissait à Vivonne en 1610. Celui qui devait être dans la suite le beau-père du grand Lulli, n’était encore que simple enfant de chœur à la Sainte-Chapelle de Champigny-sur-Veude, lorsque Moulinié, maître de musique de Monsieur, l’entendit pour la première fois. Sa voix était si belle qu’il voulut l’emmener à Paris, où il confia au chanteur de Niert le futur maître de chapelle du grand roi, nous apprend Tallemant des Réaux. Une petite part de son éducation musicale ne reviendrait-elle pas à nos humbles joueurs de musette du Poitou ? Un grave magistrat, Pierre Rohert du Dorat, lieutenant général de la Basse-Marche, a laissé un gracieux tableau des divertissements champêtres en Poitou au commencement du XVIIe siècle. On nous permettra de n’en rien omettre : « De grande ancienneté, on faisait état en France des hautbois du Poitou. On lit dans Philippe de Commines, dans Bouchet et dans Pierre Mathieu que l’on fit venir de Poitou des bergers qui savaient jouer des hautbois, cornemuses et musettes et chanter pour réjouir le roi pendant sa grande maladie mélancolique, desquels hautbois tout le Limousin et la Basse-Marche ne manquent pas, car il n’y a point guère de paroisses qu il n’y ait nombre de telles gens qui en savent très bien sonner, même les gavottes et branles du Poitou tant simples que doubles. « C’est une chose admirable de voir de pauvres rustiques, qui ne savent point de musique, jouer néanmoins toutes sortes de branles à quatre parties, soit supérieur, la taille, haute contre et basse contre sur leurs cornemuses, musettes et hautbois, à la Ionique, car tous les branles que l’on appelle du Poitou, non ceux de France, sont loniques ou Lidiens. C’est-à-dire du cinquième au septième ton que Platon au livre de ses Lois et Aristote en sa République, défend à la jeunesse parce qu’ils ont grande force d’amollir les cœurs, de laquelle danse lonique parle fort Lucian dans son traité de la danse, et Horace dit que les vierges romaines apprenaient de son temps les mouvements loniques. « Ces musiciens font entre eux les quatre parties et sont si bien accordants avec leurs dits instruments que c’est chose fort belle et fort douce de les entendre et n’y rapportent d’autre artifice que la seule nature qui le leur enseigne, qui est une chose du tout admirable de voir tous ces pauvres villageois jouer ainsi toutes les sortes de pièces qu’on leur peut dire et les mettre sur les quatre parties fort bien et avec belle méthode et c’est que les plus versés en la musique ne sauraient guère mieux faire. « D’autres jouent fort bien de la flûte allemande [ou flûte traversière], du fifre, du flageolet, sifflet, chalumeau et telles autres gentillesses que les poètes grecs et latins ont décrites dans leurs bucoliques et pastorales, de sorte que paravant toutes ces guerres, tributs, subsides et grandes tailles, des passages journaliers des gendarmes qui sont venus depuis l’an 1630 en çà [c’est-à-dire vers 1630. Les mouvements de troupes n’ont dû finir qu’après la fin de la Fronde, en 1653]. L’on ne voyait par les villes, bourgs et villages et sous les ormeaux, châtaigniers et cerisiers de la campagne que danses au son des cornemuses et hautbois ou bien des chansons entre jeunes hommes et jeunes filles, les jours des dimanches et de fêtes.
« Les mêmes danses se pratiquent aussi la vigile de saint Jean-Baptiste, au mois de juin, autour du feu de joie que chaque village faisait, que s’il n’y avait pas de cornemuses et d’hautbois, ils dansaient aux chansons dont les jeunes femmes et bergères sont fournies à foison. « Comme au jour de la dédicace des églises paroissiales, les paysans tenaient leurs ballades avec grande joie faisant un roi, le festinant et dansant le reste du jour avec les femmes et filles du village. (...) Saint Augustin au sermon de la Tempérance et saint Cyprien (sermon 3), parle des banquets, ballets et des danses que faisaient les anciens chrétiens aux fêtes des saints devant les églises, si bien qu’il ne faut pas s’étonner si dans la Basse-Marche, dans le Limousin et dans le Poitou, de grande ancienneté l’on a la coutume de danser le jour des fêtes de la dédicace des églises au son des hautbois et des cornemuses... « En la solennité de la mairie de Poitiers qui se fait le quatorzième jour de juillet, l’on y voit grande quantité d’hautbois de Poitou. Ces hautbois sont employés ordinairement aux ballades du Limousin, la Marche et Poitou, aux mariages, aux frairies et confréries et en toutes réjouissances publiques. » Nous ne voudrions pas multiplier les citations et cependant comment ne pas mentionner encore la Feste de village, petit poème d’un autre robin, Julien Colardeau, procureur du roi à Fontenay, publie en 1637. II y a de tout à cette fête, jusqu’à des marionnettes, et les divertissements chorégraphiques n’y sont point oubliés :
Il est un touchant souvenir à rappeler. Eléonore d’Olbreuse, cette Maintenon protestante du Poitou, avait, nous dit un de ses panégyristes, « une forte passion pour la danse et y réussissait admirablement bien, de sorte qu’aucune fille de qualité ne pouvait mieux danser qu’elle faisoit ; surtout elle divertissoit souvent la Princesse et la compagnie par ses danses poitevines et champêtres apprises dès sa tendre jeunesse. » On sait que la future duchesse de Brunswick-Zell, tout d’abord dame d’honneur de Marie de La Tour, avait été donnée par la duchesse de Thouars a Amelie de Hesse, princesse de Tarente, sa bru, épouse d’Henri de La Tremoille. C’est la princesse dont il est ici parlé. Eléonore accompagnait alors sa nouvelle maîtresse en Hollande, elle y fut la plus brillante étoile des fêtes de Breda suivies par le galant duc Georges Guillaume. Le prince, épris cette fois d’une passion durable, n’hésita pas dans la suite à épouser solennellement la pauvre et sage suivante. Le portrait si heureusement retrouvé suffirait à excuser cette prétendue mésalliance. Mme d’Olbreuse cependant ne charmait pas moins par sa conversation vive et spirituelle que par sa beauté, et tout cela ne se rehaussait-il pas encore de la grâce avec laquelle elle dansait le menuet poitevin ?
« Le soir, au milieu des lanternes vénitiennes et de feux d’artifice, des groupes nombreux et exubérants se formèrent dans toutes les directions. Les voix robustes des hommes se mêlaient aux douces voix des femmes, et les refrains sonores, hé ! hé ! hé ! se détachaient dans l’ensemble, énergiquement soulignés par des mouvements continuels du corps. Voici, au reste, la description de ces rondes, telles que je les ai vu danser à Saint-Gilles et à Saint-Jean-de-Monts. » Et Trébucq de décrire plusieurs rondes. Maraîchine à deux (branle) Le cavalier et sa cavalière, se tenant par la main, avancent de quatre pas en sautant, reculent d’autant de pas et répètent ces deux mouvements. Au quatrième pas de la deuxième reprise, la cavalière se place devant le cavalier, qui la fait sauter en la saisissant par la taille. Les deux danseurs se séparent, font quatre pas, ou plutôt quatre sauts, en tournant sur eux-mêmes ; au quatrième pas, le cavalier fait sauter la cavalière une deuxième fois. Puis les danseurs reprennent leurs places pour recommencer la même série d’évolutions. Durant toute la danse, les danseurs balancent les bras et impriment à tout le corps une gesticulation constante. Maraîchine à trois (branle) Les danseurs (un cavalier et deux cavalières, le cavalier au milieu - dans d’autres localités, c’est le contraire : deux cavaliers, une cavalière) avancent, puis reculent de quatre pas en sautant, puis recommencent. Au quatrième pas de cette reprise, le cavalier fait sauter la cavalière de droite, tourne sur lui-même en faisant quatre pas ainsi que les cavalières. Le cavalier fait ensuite sauter la cavalière de gauche, tourne sur lui-même quatre pas (ainsi que les cavalières), fait sauter une deuxième fois la cavalière de droite. La cavalière de gauche tourne sur elle-même. Les trois danseurs reculent de quatre pas pour reprendre leurs places. La Barrienne (danse-ronde de la Barre de Monts) Les danseurs font quatre pas en avant en avançant les mains vers le centre du cercle qui se rétrécit. Ils se séparent, deux par deux, font huit pas, chaque cavalier tenant sa cavalière par la main ; le cavalier fait sauter sa cavalière en la soulevant par la taille et en s’aidant du genou droit. Les danseurs font encore quatre pas en marchant en rond ; puis les cavaliers font sauter une deuxième fois les cavalières. Ils font encore quatre pas ; les cavalières sont enlevées une troisième fois, puis les danseurs reforment le rond en se prenant par la main. Article : la France pittoresque, janvier 2012. http://www.france-pittoresque.com/ |
jeudi 26 juillet 2012
mardi 24 juillet 2012
Portrait : Marc-Henri Évariste Poitevin dit Goulebenéze
Goulebenéze.
Marc-Henri Évariste Poitevin dit Goulebenéze (1877-1952) était un écrivain, barde, poète et chansonnier charentais.
Biographie :
Fils d’Eugène Poitevin et de Néhomaïe Hiblot, il naît le 2 juillet 1877 à Montigny près de Burie en Charente-Maritime.
Son pseudonyme (toujours écrit avec un accent aigu) évoque le Saintongeais dont les propos ne sont jamais si pertinents que lorsqu'il a la « goule bien aise », ce qui dans le parler local signifie avoir la figure réjouie de l'épicurien.
La notoriété de cet auteur reste aujourd'hui encore particulièrement vivace en Charente et Charente-Maritime. Ses œuvres - souvent écrites en saintongeais - sont aujourd'hui considérées comme faisant partie du patrimoine local régional (Poitou-Charentes et Aquitaine).
Malgré cela, il finit sa vie dans le plus grand dénuement, et s'éteint le 30 janvier 1952 à Saintes, où il est inhumé.
Son œuvre :
L'un de ses poèmes les plus célèbres est une ode à sa région d'origine intitulée « Bonjour Saintonge » écrit en 1942[1]. Il est dédié aux prisonniers de guerre charentais.
Goulebenéze a également écrit:
- des monologues en vers : « Le biton », « La loterie nationale », «Histoire d'au cheun».
- des monologues en prose : « Hérodiade aux arènes de Saintes », « Le pick-up », « Le retardataire », « 'le chimie' », etc.
- 2 petites pièces de Théâtre : «Arnestine va-t-au bal» et «Benurâ tue son goret».
- les paroles de nombreuses chansons : « Le vin blanc », « Avec les conseillers », «Valse dau Cougnat» , qu'il interprétait généralement lui-même.
Citations :
- « O zeu fait ine belle jhambe » (À propos du changement de nom de la Charente-Inférieure en Charente-Maritime)
- « Peur aller de La Rochelle à Angolême, pas de besoin de passer peur Pôtiers »
samedi 21 juillet 2012
Contes en chemin 2012
La programmation Contes en Chemins s’adresse à tous : petits et grands, avides de rêves, de belles histoires, de sites et de rencontres insolites.
En juillet, du 19 au 26, la 14ème édition du Festival Contes en Chemins propose une programmation entièrement féminine.
Honneur aux femmes conteuses de tous pays,
Honneur à celles qui préparent les oreilles et les bouches de demain.
Programmation
Contes en Chemins Du 19 au 26 juillet 2012
Ensemble, petits et grands, réveillons la parole et rêvons le monde immense Des spectacles pour s’ouvrir aux autres à des prix défiants toutes concurrences !
Une programmation entièrement féminine. Honneur aux femmes conteuses de tous pays, Honneur à celles qui préparent les oreilles et les bouches de demain.
Jeudi 19 juillet 21h30, Pamproux : TRIO INEDIT & EXPLOSIF Jeanne Ferron, Colette Migné et Myriam Pellicane ont carte blanche
Vendredi 20 juillet 21h30, Augé : COUP DE CHAUFFE SUR SCENE, Jeanne Ferron « Sur le feu »
Samedi 21 juillet 16h, Sainte-Néomaye : SPECTACLE A VOIR EN FAMILLE, Colette Migné « ça crac crac dans le jardin » (enfin une histoire lubrique pour les enfants) 21h30, La Crèche : DUO HUILE D’OLIVE ET BEURRE SALÉ, Debora Di Gilio et Fabienne Morel « Histoire(s) de perdre la tête »
Dimanche 22 juillet 16h, Cherveux : CONTES POUR PETITS & GRANDS, Christèle Pimenta « Rage dedans » 21h30, Ste-Eanne : CONTE DECAPANT, Myriam Pellicane « Hyène »
Lundi 23 juillet 19h, Souvigné : BALADE CONTÉE apéritive, Sylvie Vieville « Paroles vagabondes »
Mardi 24 juillet 21h30, Bougon : DÉBRIDAGE JOYEUX, Néfissa Bénouniche « Maghrébinades »
Mercredi 25 juillet 21h30 , Azay-le-Brûlé : CONTES D’UNE JEUNE NIGERIENNE DE TALENT, Adama Akili « Amour, larmes, rires et piment » -
Jeudi 26 juillet 18h, La Couarde : Présentation publique des travaux des stagiaires « Le Clown raconteur d’histoires » 21h30, PARTITION SUR L’ENFANCE, Michèle NGuyen « Vy » (Molière 2011 du meilleur spectacle jeune public)
du 22 au 26 juillet stage « Le clown raconteur d’histoires », encadré par Colette Migné, en partenariat avec l’Union Régionale des Foyers Ruraux. Renseignements et inscription 0549079778
Afin de faciliter l’accès au plus grand nombre au Festival Contes en Chemins, les tarifs proposés sont volontairement bas pour que ce festival de la Parole reste un grand rendez-vous ouvert à tous !
Tarifs 2012 plein tarif : 6 € / tarif réduit : 3 € Pass’Contes en Chemin valable pour 5 spectacles au choix : 15 €
Télécharger le programme
Informations et inscriptions :
Tél : 05 49 06 07 50 - secretariat@cc-valdesevre.fr
www.cc-valdesevre.fr
vendredi 20 juillet 2012
Chapuze.
Olé pas de la chanson folklo, mais c'est un voisin de Vendée, on voulait lui faire un p'tit clin d'oeil.
jeudi 19 juillet 2012
mardi 17 juillet 2012
Fête des battages de Ménigoute .
Voici une autre vidéo sur la fête des traditions paysannes de Ménigoute.
Merci à Mystaseanfoo qui a mis sur utube ce montage.
lundi 16 juillet 2012
Fable : LE GRILLON par MARIE DE FRANCE
Le Grillon.
Un pauvre petit grillon
caché dans l' herbe fleurie
regardoit un papillon
voltigeant dans la prairie.
L' insecte ailé brilloit des plus vives couleurs ;
l' azur, le pourpre et l' or éclatoient sur ses ailes ;
jeune, beau, petit-maître, il court de fleurs en fleurs ;
prenant et quittant les plus belles.
Ah ! Disoit le grillon, que son sort et le mien
sont différents ! Dame nature
pour lui fit tout et pour moi rien.
Je n' ai point de talent, encor moins de figure ;
nul ne prend garde à moi, l' on m' ignore ici bas :
autant vaudroit n' exister pas.
Comme il parloit, dans la prairie
arrive une troupe d' enfants ;
aussitôt les voilà courants
après ce papillon dont ils ont tous envie.
Chapeaux, mouchoirs, bonnets, servent à l' attraper.
L' insecte vainement cherche à leur échapper,
il devient bientôt leur conquête.
L' un le saisit par l' aile, un autre par le corps ;
un troisieme survient et le prend par la tête.
Il ne falloit pas tant d' efforts
pour déchirer la pauvre bête.
Oh ! Oh ! Dit le grillon, je ne suis plus fâché ;
il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
Combien je vais aimer ma retraite profonde !
Pour vivre heureux vivons caché.
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Marie de France.
M
arie de France naquit en France, comme l'indique son nom ; mais
elle a laissé ignorer dans quelle province elle avait reçu le jour.Cette femme est l'une des premières de son sexe qui aient fait des vers français, et occupe un rang distingué parmi les poètes anglo-normands, dans les écrits desquels on devait espérer ,de trouver quelques renseignements sur ce qui la concerne; mais tous, à l'exception de Denys Pyramus, qui d'ailleurs en dit peu de chose, ont gardé un profond silence sur cette muse, bien supérieure à son siècle par ses lumières, par ses sentiments et par le courage qu'elle eut de dire la vérité à des oreilles mal disposées ou peu accoutumées à l'entendre.>
Les premières productions de Marie sont une collection de lais en vers français qui renferment plusieurs histoires ou aventures galantes arrivées à de vaillants chevaliers. Ces lais, qui sont au nombre de quatorze, se trouvent avec la traduction en prose dans le premier volume du recueil des poésies de Marie de France, publié en 1820 par B. de Roquefort ; nous nous bornons à rapporter le prologue qui les précède.
Les fables de Marie, au nombre de cent trois, composées avec cet esprit qui pénètre les secrets du cœur humain, se font remarquer surtout par une raison supérieure, par un esprit simple et naïf dans le récit, et par une justesse fine et délicate dans la morale et les réflexions. On y retrouve cette simplicité de style particulière à nos romans anciens, et qui fait douter si La Fontaine n'a pas plutôt imité notre auteur que les fabulistes d'Athènes et de Rome.
La dernière production de Marie de France est le conte du Purgatoire de Saint-Patrice, traduit du latin et mis en vers français.
Les fables de Marie proviennent second volume du recueil de M. de Roquefort.
Ensi est-il n'en dutez mie;
Mult s'entremet de grant folie
Q'à plus fort de lui s'acumpaigne ;
Ni puet faire pas grant gaaigne.
Dou Lion qui a la chacier od la Chièvre et la Brebis.
samedi 14 juillet 2012
Fête DES TRADITIONS PAYSANNES de Ménigoute
Chers amis !
Les gueurlets sont heureux de vous annoncer leur première participation à la fête des traditions paysannes de Ménigoute (79340) le 05 Août prochain.
Les gueurlets sont heureux de vous annoncer leur première participation à la fête des traditions paysannes de Ménigoute (79340) le 05 Août prochain.
Programme du dimanche 5 AOUT 2012 fête des battages :
10h00 : Marché sur la place des Cloîtres
12h00 : Défilé des vieux matériels et goupes folkloriques
13h00 : Repas champêtre
Après-midi : Concours départemental de la RACE PARTHENAISE,
- Scènes champêtres actuelles et anciennes, labour à l'ancienne, battages..
- Artisanat et animations folkloriques en continue
- Activité et jeux pour les enfants
- 17h : Miget
- 19h : Repas
- 21h : SPECTACLE AVEC LE GROUPE ESTRAN
- 23H: FEU D'ARTIFICE
10h00 : Marché sur la place des Cloîtres
12h00 : Défilé des vieux matériels et goupes folkloriques
13h00 : Repas champêtre
Après-midi : Concours départemental de la RACE PARTHENAISE,
- Scènes champêtres actuelles et anciennes, labour à l'ancienne, battages..
- Artisanat et animations folkloriques en continue
- Activité et jeux pour les enfants
- 17h : Miget
- 19h : Repas
- 21h : SPECTACLE AVEC LE GROUPE ESTRAN
- 23H: FEU D'ARTIFICE
Ménigoute c'est à une dizaine de kilomètres de St Maixent-l'école, direction Poitiers.
Pour vous donner une idée de l'ambiance voici une vidéo de fête de l'an dernier.
Source : LA NOUVELLE REPUBLIQUE/ UTUBE.
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